Du sang, des larmes et de la sueur. L’hémoglobine est omniprésente dans l’imagerie de ce quartette de rockeuses assénant l’auditeur, en live comme en studio, de riffs et de cris comme on enverrait des uppercuts sur un ring de boxe – le clip très à propos du bijou punk “Hair of Dog”. Sur ses derniers singles, Die Spitz tend de plus en plus vers le heavy (“I hate when girls die”) et le grunge crasseux d’un Hole ou d’un Nirvana – le sublime “My Hot Piss”. On avait rarement, depuis cet âge d’or, été aussi ému et brutalisé à la fois. Victoire par KO.